ROMAN – Dès 11 ans
D’Agnès DESARTHE
Éditions Gallimard Jeunesse – 11,90 €
Au collège, tous les élèves se ressemblent, même style vestimentaire, même cheveux longs tirés et lissés en queue-de-cheval pour les filles et surtout, toujours un téléphone à la main.
Prudence Da Costa, elle, a les cheveux ni courts, ni longs, un peu emmêlés, des vêtements achetés par sa mère au Secours populaire et surtout, pas de téléphone. Elle ne connaît pas les réseaux sociaux.
Prudence a des parents assez âgés. Sa mère est professeur de latin et de grec. Son père est un éternel doctorant. Il écrit encore sa thèse.
Au collège, elle est transparente, n’a pas d’amis mais n’est pas victime, juste invisible.
En revanche, après une absence, les élèves lui demandent ses cours pour rattraper car elle a de bonnes notes.
Toutes les élèves sont amoureuses du populaire Georges de Prégancelles.
Mais les parents du collégien ont confisqué son téléphone. Il se sent perdu et va demander l’assistance de Prudence pour l’aider à survivre tout en lui demandant de garder son secret.
La jeune fille devra lui apprendre à se passer d’un portable et surtout inventer les raisons pour lesquelles il aurait eu envie d’arrêter de l’utiliser.
Ils créent le groupe des téléphonistes anonymes.
On suit ces élèves de cinquième, chacun avec sa vie et ses problèmes, dans leurs réunions pluri-quotidiennes à la façon des alcooliques anonymes. L’idée est très bonne.
C’est à la toute fin du roman qu’on apprend les raisons de la confiscation de tous les écrans du jeune collégien.
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