CONTE – Dès 9 ans **
de Maria DIAZ
illustrations de Seng Soun RATANAVANH
Editions de la Martinière – 14,90€
Un sorcier prend l’apparence d’un vieillard loqueteux et affamé pour venir frapper à la porte d’un bûcheron et de ses trois filles et mendier une croûte de pain. Mais à peine la fille aînée a-t-elle tendu du pain à l’homme qu’elle se retrouve enfermée dans sa hotte et emportée dans le château du sorcier.
Là, devenue une marionnette sous l’emprise de l’homme, elle oublie d’où elle vient et savoure le luxe d’une vie facile jusqu’au jour où le sorcier décide de partir en voyage lui confiant un œuf blanc qu’elle doit toujours garder sur elle et le trousseau des trois cents clés du château… Dans ce trousseau, une petite clé plus brillante que les autres, celle de la seule pièce interdite à la jeune femme…
Bien entendu, après avoir exploré le château de fond en comble, la fille du bûcheron ne pourra résister à la curiosité de découvrir ce qui se cache dans la chambre interdite et subira les conséquences de son acte…
Et l’histoire de se reproduire avec la cadette car le sorcier s’ennuyait de se trouver seul dans son château…
Il faudra la troisième sœur, la benjamine plus méfiante et plus rusée pour déjouer la malédiction…
Un conte qui a des points communs avec celui de Barbe Bleue de Perrault, mais reprend la trame de « L’oiseau d’Ourdi » des frères Grimm, plus sinistre et plus cruel aussi.
La réécriture recherchée de Maria Diaz en accentue les accents romantiques et gothiques et invite à une lecture à voix haute.
Le texte en rouge est appuyé par les illustrations mystérieuses et sombres usant des trois couleurs nuancées de blanc, noir et rouge.
Si l’on ajoute une belle mise en page aérée, voici une belle mise en valeur de ce conte classique.
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