La sorcière au nez de fer

« C’est l’histoire d’un bûcheron.
Il a tellement d’enfants qu’il n’a jamais pris la peine de les compter ».

Noël approche et il voudrait leur offrir un bon dîner.
Mais l’hiver est glacial et il fait si froid qu’il n’a plus de travail donc plus d’argent et plus rien à leur donner pour se nourrir.

Il dit alors aux enfants de se préparer pendant qu’il va chercher de quoi manger.
Armé de sa hache, il part dans la forêt et marche dans la neige.
C’est très fatigant!

Il aperçoit une petite maison de pierre avec un banc.
Il s’y assied et s’endort.

Il est réveillé par une bonne odeur de cuisine qui flotte autour de la maison dont les volets sont maintenant ouverts.
Il regarde par la fenêtre et aperçoit un gigot gi-gan-tes-que, une soupière pleine de soupe et une bouteille de vin haute jusqu’au plafond.
Il se dit que tout cela sera bon pour ses enfants, enfin pas la  bouteille  de  vin  « mais il la ramènera quand même ».

Il entre dans la maison et décroche un sac pour emporter les victuailles.

Le vent se met alors à souffler très fort et quand le bûcheron arrive à la porte, tout a disparu : le gigot, la soupe et le vin.

« Dziiiing, Splatch, Dziiiing, Splatch, Dziiiing, Splatch ».

Une vieille femme atterrit au milieu de la cuisine, une vieille femme qui a un nez si long qu’il touche le plancher, un nez différent, c’est un nez de fer ».

« C’est une sorcière », se dit le bûcheron.

Elle lui propose de tout emporter et en plus un sac de pièces d’or, à une condition… qu’il l’épouse.

Que va décider le bûcheron ?

Ce conte d’origine hongroise d’abord transmis par la parole vient enfin d’être écrit par Olivier Noack, après avoir été enrichi au long de 20 années de récits oraux!
Plein de rebondissements et de moments amusants ou émouvants, il ne manque pas d’originalité.
Les illustrations de facture moderne accompagnent un texte très vivant à la typographie variée qui met bien en valeur les expressions et mots importants ou décisifs.
Le CD qui accompagne est une simple lecture expressive du texte.