ALBUM-CONTE – Dès 5 ans **
De Stéphane SERVANT
Illustré par Ilya GREEN
Éditions Rue du Monde – Collection (Couleur carré) – 16€
Dans le cadre du concours Chroniqueurs en herbe, découvrez, ci-dessous, la performance des élèves de CP/CE2 de l’école Jean Jaurès à Outreau :
Et voici l’analyse d’Opalivres :
En ville, tout le monde l’appelle Ti-Poucet à cause de sa taille et des trois cailloux qui traînent toujours dans sa poche.
On dit qu’il n’a pas voulu suivre « ses frangins », ni retourner chez ses parents un peu trop méchants.
Alors, Ti-Poucet passe son temps sur les trottoirs à jongler avec ses trois cailloux.
Les parents de la ville disent à leurs enfants de ne pas traîner avec lui car il « n’est pas comme il faut ». Ti-Poucet n’a rien ni personne mais ça lui suffit.
Un jour, l’ogre, celui des contes, sort de la forêt en disant :
– « Je veux un enfant, un tout petit enfant, un enfant que je pourrais aimer. Un enfant à croquer ! Un enfant à manger ! »
Les parents de la ville lui répondent :
– « Il n’y a pas d’enfants dans notre cité ! ». Mais l’ogre sent la chair fraîche : « Je veux un enfant à moi ! »
– « Donnons-lui Ti-Poucet, disent les parents, il n’a pas de parents ». Ils attrapent Ti-Poucet et le donnent à l’ogre.
Ti-Poucet réussira-t-il à lui échapper ?
Voici un très beau conte moderne qui suit de très loin celui de Perrault.
Il semble que chacun des trois cailloux a une valeur symbolique, témoin de la volonté de l’enfant de grandir, poussé par les avatars de la vie.
De très belles images assez classiques au début du conte quand tout se passe dans la ville ; mais quand Ti-Poucet et l’ogre entrent dans la forêt, l’atmosphère devient celle du conte, foisonnante, colorée, riche et inquiétante, puis redevient calme et rassurante quand Ti-Poucet trouve enfin l’équilibre et va pouvoir vivre sa vie.
Marie Françoise Labit –
Reçu par mail de l’auteur :
Un grand merci pour le lien.
Très heureux de savoir que le Ti Poucet est toujours bien vivant et qu’il sème encore ses cailloux, grâce à vous!
Mes amitiés.
Stéphane
Magnier –
Ce fut un réel plaisir de travailler sur cet album riche et émouvant.
Cordialement