ROMAN – Dès 14 ans *
De Gilles ABIER
Éditions Actes Sud – 16.50 €
Une nouvelle catastrophe mondiale ayant en grande partie anéanti la Terre, les survivants instaurent un mode de vie basée sur la Synthèse.
A sa naissance, chaque individu est testé et son caractère déterminé par neuf types : le perfectionniste, l’altruiste, l’activiste, l’individualiste, l’attentiste, le loyaliste, l’hédoniste, l’élitiste et le pacifiste. Ensuite, le chiffre est tatoué sur son poignet droit et il ne peut plus en changer.
Ce système est censé rétablir une harmonie entre les peuples et que chacun vive en paix par rapport à son caractère.
La première obligation est que les différents types ont interdiction de se mélanger entre eux.
Ce qui, au fil des années, posent de plus en plus de problèmes car les humains ne pouvant contrôler leurs sentiments, des personnes de types différents commencent à se lier. Ils sont donc obligés de se cacher.
De plus, comme de tout temps, certains individus se révélant avoir une soif de pouvoir, insidieusement, une hiérarchie se met en place.
Au début du roman, nous découvrons Val, jeune fille de 16 ans, en train d’accoucher cachée dans la forêt, aidée de La Fourbue. Elle a rejoint quelques mois plus tôt le groupe dit des « Arriérés » qui sont tout simplement ceux qui s’opposent à l’autorité et qui n’acceptent pas d’être tatoués à la naissance.
Ayant confié son bébé à la vieille dame et accompagnée de son ami Roscoff, elle entreprend un voyage dans la forêt pour comprendre pourquoi les soldats avec qui ils viennent de s’affronter se rendent à un endroit précis avec une mystérieuse et étrange boule dans leur bagage.
C’est le début d’une aventure mouvementée et pleine de rebondissements où les deux jeunes rencontrent de nombreux personnages très sympathiques comme Hawa et son papa Salif, Djino ainsi que Galien et d’autres beaucoup moins comme Arsène (le frère d’Alien) ou Eran qui compte dominer le monde.
Stéréotypes est le style exact d’une dystopie car l’histoire se situe dans une société imaginaire qui est à la base organisée pour être meilleure et refléter un monde de bonheur alors qu’à trop imposer, au fil des années, l’inverse se produit.
Pour son roman, Gilles Abier a emprunté à l’Institut français de l’ennéagramme les neuf types du cercle. L’ennéagramme permet d’expliquer ou de prévoir notre attitude face aux diverses circonstances de la vie.
Un sujet déjà vu mais traité d’une manière nouvelle, intéressante qui nous entraîne vers une fin à rebondissements.
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