ROMAN – Dès 13 ans **
de Jean-Luc MARCASTEL
Editions Gulf stream – 15 €
Après la mort accidentelle de leurs parents, les jumeaux Ryan et Jonathan sont accueillis dans la famille de leur mère à Innsmouth, un petit village près de Boston. Très vite ils se rendent compte qu’il s’y passe des choses bizarres. Ils décident alors de partir. Ils s’aperçoivent très vite que d’étranges individus sont à leur trousse.
A Paris, Marie tente de s’échapper de l’établissement où elle est retenue. Poursuivie, elle parvient à trouver refuge dans le pavillon de paléontologie.
Quant à Sergueï, en Russie, il quitte brusquement le cabinet du psychologue de la clinique dans laquelle on l’a enfermé.
Ces quatre ados qui ne se connaissent pas sont poursuivis, aussitôt qu’ils se sont enfuis, par des individus bien décidés à les attraper à tout prix, mais alors que tout semble perdu, surgit une jeune femme qui, pour les sauver, leur demande de la suivre. Hélas, Jonathan reste aux mains de ses ravisseurs !
Ryan, Marie et Sergueï comprennent mal ce qu’ils vivent. Ils ignorent que des forces du mal mais aussi que ceux qui viennent à leur secours ont décelé chez des pouvoirs extraordinaires qu’il comptent bien exploiter.
L’auteur imprégné dès son plus jeune âge, entre autres, par les ouvrages de H.P. Lovecraft, a plongé les personnages de ce premier tome dans un univers fantastique peuplé de monstres hybrides à l’apparence hideuse et terrifiants, des créatures extraterrestres endormies dans les fonds marins et prêtes à se réveiller pour dominer le monde lorsque les astres seront propices. C’est pourquoi, dans certaines régions, des adeptes du mythe de « Cthulhu » veillent, multipliant les cérémonies en hommage à leur maître, attendant son retour, près de l’Océan et du rocher du Diable.
Quant aux sauveteurs des ados, le Capitaine Némo, le docteur Sauvage et l’efficace et surprenante Kali, ils disposent d’un sous-marin et d’un extraordinaire matériel super sophistiqué dont ils font un usage immodéré.
Qui remportera la guerre contre ces terrifiantes créatures marines : leurs adorateurs inconditionnels ou les membres de l’Agence Lovecraft ?
Il faut regarder avec attention la première de couverture, son médaillon orné d’un poulpe et la devise qu’il contient : « Que meure pour toujours ce qui à jamais dort. ». Elle symbolise la noirceur absolue du récit, son ambiance cauchemardesque qui grandit en horreur, page après page ! L’horreur modernisée !
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