ROMAN – Dès 13 ans *
d’Ellen GOODLETT
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Eric MOREAU
Editions Bayard – 17,90€
Cela fait quatre cents ans que les cinq contrées se sont unies autour de Kolonya pour se libérer du joug de Génal et obtenir leur indépendance. Depuis un an, un traité de paix a mis fin aux guerres successives avec Génal et une princesse génalienne a épousé Andros, le roi de Kolonya. Mais l’entente n’est pas non plus parfaite entre les contrées qui reprochent au roi de s’approprier leurs ressources au profit de la seule Kolonya et d’utiliser la force par le biais de ses soldats, les aiglons pour asseoir son pouvoir.
Le prince héritier ayant été assassiné, trois jeunes filles sont convoquées à la cour et apprennent qu’elles sont toutes les trois héritières du royaume. A elles de prouver qui sera la plus capable de prendre la succession du roi…
Dans cette atmosphère de conflit permanent, Zofi, du clan des voyageurs, Akeylah, de la contrée de l’est et Florencia qui vivait déjà à la cour, mais en tant que domestique ont de bonnes raisons de vouloir régner et de tout tenter pour y arriver. Mais elles ont aussi toutes les trois, un secret qui peut causer leur mort s’il est découvert. Quand elles apprennent que quelqu’un cherche à les évincer du trône en utilisant leurs secrets qu’il connait, elles vont devoir réussir à s’associer pour venir à bout du maître chanteur, mais sans se dévoiler…
Un récit choral qui suit alternativement les faits et gestes des trois sœurs.
Rivalité, luttes de pouvoir, amours cachés, complots, traîtrise, manipulation, les rebondissements se succèdent à un rythme soutenu, mais ce qui fait l’originalité de ce roman de fantasy, ce sont les Arts du sang. Cette faculté qu’on les natifs des contrées d’utiliser leur sang dans certaines conditions pour gagner de super-pouvoirs. Arts nobles mais aussi Arts vulgaires (interdits ceux-ci) quand ils sont pervertis et utilisés pour causer la mort.
Le suspense est non seulement maintenu, mais relancé habilement à la fin de ce premier tome laissant le lecteur sur
sa faim.
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