ROMANS – Dès 13 ans
de Christine DEROIN
Éditions Oskar Jeunesse – Collection ( Pas de panique, c’est la vie) – 12,95€

Cette collection de chez Oskar « Pas de panique c’est la vie » a été créée pour sensibiliser les adolescents face aux différents troubles du comportement et maladies psychiatriques dont peuvent souffrir des membres de leur famille.

La collection a pour but également de dédramatiser les situations pénibles et d’éviter la honte que pourrait ressentir l’ado si un membre de sa famille était concerné.

Chaque récit est une sorte de journal de bord d’un jeune dont la famille a cessé un jour d’être « comme les autres ».

Mon père fait des montagnes russes dans la tête : La Bipolarité
Victoire écrit à sa tante Tia qui est depuis toujours sa confidente . Elle veut lui dire que quelque chose a changé au sein de sa famille et l’ambiance à la maison est loin d’être géniale. Ses parents se disputent souvent et elle est déconcertée par le comportement de son père, habituellement gentil, et qui vient de la traiter de « conne », lui qui n’est jamais grossier.

L’échange de courrier entre l’ado et sa tante nous précise le comportement de plus en plus inquiétant du père de famille que sa fille en rentrant de l’école trouve en pleurs dans le salon. Une autre fois c’est les bras chargés de cadeaux somptueux qu’il est rentré à la maison alors que les vacances sont compromises à cause du manque d’argent. Plus grave encore, un jour son père s’assoit, se relève brutalement, explose de rire puis se met à pleurer. Cette fois suite à un appel au secours de sa mère c’est l’ambulance qui l’emmène.

Bientôt on peut mettre un nom sur ce qui arrive au père de Victoire : il souffre de trouble bipolaire. Le médecin assure qu’il existe des traitements qui rendront son humeur plus égale.

Une adolescente qui souffre, s’efforce de comprendre mais s’inquiète non seulement sur l’avenir de ce père qu’elle aime mais aussi sur le sien. Ce genre de trouble est-il héréditaire ? Doit-elle s’attendre à être un jour victime du même mal ? Courageusement elle s’informe, pose des questions au psychiatre. Peu à peu elle reprend confiance devant l’amélioration de l’état de son père. Le calme revient dans la famille.

Vive le traitement ! Mais attention soyons vigilants.