ROMAN – Dès 13 ans **
De Michel HONAKER
Éditions Rageot – Collection (in love) – 10.50 €
Un jeune cow-boy, Farley Scott, fuit à bord d’une diligence remplie d’or avec ses deux compagnons plus ou moins louches.
Ils ont aux trousses les « régulateurs », intéressés par l’or, qui tournent brides à l’approche d’une tempête de sable.
Séparé de ses compagnons, Farley se réfugie dans une étrange ville où il est secouru par une belle jeune fille brune, Miranda. Dans cette ville fantôme, « Ghost city », règne en maître le juge Prospero, père de la jeune fille.
Déclaré coupable d’attaque d’une diligence et de vol par ce curieux juge, Farley est condamné à purger une peine dans ce même lieu dont il ne pourra s’échapper sans provoquer la colère des esprits du désert sous la forme d’une nouvelle terrible tempête…
Cette histoire est l’adaptation moderne d’un classique de William Shakespeare « La tempête » et paraît dans la collection « in love » qui nous rappelle que » les histoires d’amour sont éternelles. »
On connaît ou on ne connaît pas « La tempête ». Ceux qui ne le connaissent pas, ce qui doit être le cas de la plupart des adolescents qui liront ce roman, entreront dans ce récit comme dans n’importe quelle œuvre d’imagination en y appréciant l’ambiance à la fois mystique et fantastique.
En effet, le juge a des pouvoirs particuliers sur les éléments et Miranda possède la faculté de façonner le sable pour en faire des œuvres d’art.
On note aussi la présence à la fois d’un Indien, sorte de démon familier du juge avec lequel il a établi un pacte et celle de Caliban, l’impressionnant shérif, amoureux de Miranda, mais qui se sent lésé par Prospero et serait prêt à le trahir.
La relation qui se tisse entre Miranda et le cow-boy est particulière, basée sur un rêve de justice et de liberté qu’ils partagent.
La fin est tout à fait bienvenue : la morale et l’amour triomphent.
Un vrai plaisir de lecture qui peut donner envie aux plus curieux d’aller à la rencontre de l’œuvre de Shakespeare pour y découvrir le souffle et l’inspiration qu’elle suscite encore aujourd’hui.
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