Mon ange

ROMAN- Dès 11 ans
d’Eléonore CANNONE
Edition Rageot – 6,45 €

Edmond, adolescent héros de l’aventure est mis en présence bien malgré lui de « son ange » alors qu’il traversait au feu vert !! Sauvé par la voix derrière lui
Sa vie, ce sont les cours bien sûr, sa petite sœur Emilie à aller chercher et sa complicité avec Owen -de son vrai prénom Antoine- qu’il retrouve sur la petite esplanade du théâtre, lieu où ils s’excercent à leur passion, le skate alors que les autres rideurs du coin se rendent au skatepark.
Edmond et Owen se sont inscrits au prochain contest : le challenge est de s‘entraîner intensément pour réussir les figures exigées.
Mais voilà qu’Edmond s’entiche de la belle blonde Vanessa, copine des autres rideurs – dont la star du skate « Ben » quo- et ceux-ci pleins de mépris pour la personne d’Owen vont éloigner Edmond de son pote.
Mensonge, incompréhension, chagrin… cette situation de crise génère une réaction violente de la «FSN» , cette «fille sans nom» désignée ainsi par Edmond qui la voit régulièrement avec son carton à dessin, muette et contemplative des sauts que les garçons exécutent en skate…
Son ange a aussi averti Edmond qu’il le lâchait tant son comportement était « casse-cou» !!
Voilà notre jeune héros face à lui-même et à ce qu’il va révéler de plus vil en lui!!!
Comment Edmond va-t-il assumer ses «nouvelles options» ??
Comment les adolescents vont-ils vivre un tel imbroglio de projets, de sentiments, de pressions et de challenges??

C’est toute la saveur de ce récit : une sensibilité spontanée, parfaitement conforme au quotidien des jeunes : ici un groupe de personnages attachants et caractéristiques de cet univers «djeun’s».
Une écriture fluide, un schéma narratif simple et très pertinemment construit avec deux voix narratives : celle du jeune héros Edmond donne à lire des chapitres dont les titres sont tous en résonance avec l’évocation du surnaturel, de l’invisible, du paradis, de l’enfer et la seconde celle de la «FSN» avec une calligraphie distincte qui produit de courts chapitres ayant tous en exergue une citation extraite des chansons de Bob Dylan.
Le choix d’une terminologie propre à la culture SKATEBOARD sonne tout à fait authentique.