Aziz, le jasmin et l’oiseau bleu

Ou comment se débarrasser de gouvernants despotes grâce à un petit garçon courageux et un oiseau magicien.

Aziz interroge son père : pourquoi accrocher les portraits des gouvernants si on ne les aime pas ?
« Parce qu’il le faut ! », répond le père.

Aziz cueille les fleurs de jasmin avec sa mère qui en fait des colliers et il l’aide à enfiler les fleurs.
Tout en travaillant, il pense à Raïd et Dima, les deux tyrans qui les gouvernent depuis leur château sur la colline ; il sait que Rima fait enfermer les oiseaux bleus dans une énorme cage car elle ne les aime pas.

Depuis son poste d’observation dans l’oranger, Aziz s’aperçoit que les habitants du pays deviennent de plus en plus petits et que Raïd et Dima enflent comme des montgolfières.

Un jour un oiseau s’envole de la cage ; il va chez Aziz et lui fait une proposition « C’est le moment ; Enfile vite chaque fleur sur ton fil rouge et monte sur mon dos ».
Aziz prépare une très longue guirlande, met l’aiguille d’Oumi, sa maman, à sa hanche pour lui servir d’épée et monte sur le dos du petit oiseau bleu.
Ils survolent le pays avec la guirlande : tout le pays a envie de suivre la guirlande.
Aziz et l’oiseau arrivent au palais et font tout voler en éclats.

Aziz trouvera-t-il la clé de la porte de la cage afin de libérer les oiseaux bleus ?

Une très belle histoire imaginée pour raconter le printemps arabe, parfumé au jasmin et au-delà, la force créatrice que déclenche parfois le désir de liberté.
De superbes grandes images, pleines de mouvement, de couleurs et d’imagination illustrent le texte très poétique.