ROMAN – Dès 14 ans **
de Valérie HARVEY
Editions Québec Amérique – 16 €
En nous racontant la saga de la famille Kagi Valérie Harvey nous plonge dans un Japon médiéval imaginé où règnent encore les empereurs secondés par les shoguns. Dans ce temps où la magie est en voie de disparition, Tatsuké Kagi est le dernier détenteur du pouvoir du feu. Un éventail lui permet de projeter le feu à distance et de l’utiliser pour combattre
Tatsuké est aussi le chef des monts Sounkyô qui séparent le nord et le sud de l’île imaginaire du récit, le Hokkaidô et le Nankaido. Allié de l’empereur du Hokaidô, les Kagi surveillent les attaques répétées du Nankaidô et se battent pour préserver leur indépendance.
Kiyoki Midori voue une haine meurtrière à Noda, le noble qui dirige les armées du Sud qui a dévasté le Gaikoku, son pays et massacré sa famille et son peuple. C’est une combattante que Noda n’a épargnée que parce qu’elle possède le don de guérison et lui était utile pour soigner les blessés de son armée.
Tatsuké la prend sous son aile et pour la protéger lui enseigne l’art du combat. Cette femme volontaire et déterminée va réussir à s’intégrer dans ce camp de guerriers tous masculins.
Si une idylle ne tarde pas à naître entre Tatsuké et Midori, les luttes de pouvoir entre le nord et le sud mettent sans cesse en danger la vie d’un guerrier comme Tatsuké et de sa famille…, chargé de garder la frontière est soumise à des dangers incessants.C’est le début d’une longue histoire…
Divisé en trois grandes parties : « L’embrasement du guerrier », « La fureur ardente » et « La dernière flamme », ce roman est une plongée magique dans un Japon violent où coule le sang et où s’affrontent des guerriers brutaux. Mais c’est aussi un Japon ouvert où des femmes d’exception arrivent à se faire une place grâce à leur volonté aussi forte quand il s’agit de se battre ou d’aimer.
Quelques termes japonais expliqués en début de livre (armes, vêtements,…) permettent au lecteur d’être immédiatement dans l’atmosphère
C’est un récit palpitant qui ne permet pas au lecteur de lâcher le roman avant d’en avoir fini la lecture.
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