Contes d’Algérie

CONTES + CD – Dès 8 ans
Nora ARCEVAL
illustrés par Marcelino TRUONG
Editions Milan jeunesse – Collection (De bouche à oreille) 16,50€

Un jour, un riche marchand part en voyage pour son négoce.
En chemin, il s’arrête pour se reposer et manger, près d’une source, un morceau de pain et des dattes.
Il mange tranquillement et jette les noyaux autour de lui.
Soudain, une tornade s’élance dans sa direction et s’arrête devant lui, se transformant « en un génie menaçant, sabre à la main ».

– « Tu vas mourir homme ! Tu as tué mon fils avec tes noyaux de dattes ! L’un d’eux l’a atteint à l’œil et ton coup a été mortel ! ».

Le marchand a beau supplier le génie en lui disant qu’il n’a pas pu voir son fils qui est un génie invisible; le génie est intraitable.
Pourtant au moment où le sabre va s’abattre, le marchand lui demande de lui laisser une année, le temps d’aller régler ses affaires avant de mourir afin de protéger sa femme et ses enfants.
Le génie accepte et le marchand retourne auprès de sa famille.
Une année passe; le marchand est prêt, il reprend la route pour retrouver le génie…
Mais il rencontre trois voyageurs qui lui demandent la raison de sa présence à cet endroit ; il raconte son histoire. Les voyageurs décident de rester avec lui.
Le premier propose au génie d’écouter une histoire et si elle lui plaît, de laisser la vie sauve au marchand en échange. Le génie accepte. « Ce sera L’oiseau siffleur »…

Voici donc un livre de contes original car une histoire en est le fil rouge, c’est celle du marchand qui rencontre le génie.
Autour de cette histoire, vont se greffer deux contes, L’oiseau siffleur et Le voleur de Baït-el-Mel et une devinette, Le cheval du sultan, tout cela pour créer un ensemble très cohérent et fort bien agencé.
Les images qui accompagnent les textes sont très expressives, ouvertes et vivantes aux couleurs de l’Algérie, bleu soutenu, ocre et sable, avec des touches de blanc, de rouge profond et des bruns.
Le CD est attrayant : les récits sont dits avec beaucoup d’émotion, par l’auteur, Nora Arceval, et quelques chants et courtes plages de musique jalonnent le texte sans l’écraser.